Premier semestre 2023, leçons d’une défaite. Partie 2 : L’actualité de la révolution


Par Hugo P.

Cet article est le second d’une série en cinq parties. Prenant du recul sur l’actualité immédiate afin de nourrir le débat stratégique à gauche, l’auteur tente d’y tirer les leçons des mouvements sociaux des premiers mois de l’année 2023.

Dans notre précédent article, nous avons tenté de montrer que la défense d’institutions alternatives au capitalisme ne dispense pas de la lutte révolutionnaire (i.e. de la lutte pour la conquête du pouvoir politique) mais, au contraire, la requiert. Dans celui-ci, nous présenterons l’idée d’après laquelle la révolution n’est pas seulement souhaitable, mais qu’elle est mise à l’ordre du jour de notre époque et rendue possible par le développement même du capitalisme.

L’accentuation de la lutte des classes

Nous avons donc vu qu’au-travers des “déjà-là communistes” que sont la Sécurité Sociale ou le statut de la fonction publique, c’est le prolétariat en tant que tel qui est visé. En effet, la brutalité de l’offensive macroniste signale avant tout une accentuation et un approfondissement de la lutte des classes. Nous l’avons dit, cette dernière ne résulte pas de simples préférences idéologiques de la part du pouvoir ou des caractéristiques psychologiques de ses représentants. Comme le montre notamment Romaric Godin1, elle s’enracine directement dans la crise mondiale du capitalisme et, à ce titre, est rendue inévitable par la marche même du développement historique.

En effet, en tant que telle, la crise que nous vivons porte l’empreinte d’un mécanisme central dans la dynamique du capitalisme : la baisse tendancielle du taux de profit. Cette loi économique découverte par Marx2 décrit le fait que, lorsque l’automatisation du travail progresse, notamment sous l’aiguillon de la concurrence entre capitalistes, le taux de profit que ces derniers parviennent à réaliser sur le marché tend à reculer. De fait, contrairement aux humains, une machine ne crée pas de valeur, mais se contente de transmettre celle qu’elle contient déjà ; remplacer du travail humain (« vivant ») par du travail mécanique (« mort ») revient à contrarier la rentabilité du capital. Ainsi, la révolution numérique en général et l’essor de « l’intelligence artificielle » en particulier ont un impact majeur sur la trajectoire de l’économie internationale. Je plaide, dans les colonnes de Silo3 et dans le prolongement des travaux d’Ivan Lavallée4, pour que ces aspects soient mieux compris.

En tout état de cause, pour sauver leurs bénéfices malgré ce phénomène, les capitalistes sont amenés à intensifier la production, à produire davantage pour vendre davantage. Or, cet accroissement infini de la production entre lui-même en contradiction, non seulement avec le caractère limité des ressources naturelles, mais également avec la capacité limitée du marché – c’est-à-dire des consommateurs – à absorber les produits. Cette contradiction fondamentale entre la production et l’échange place constamment le système au seuil de la crise de surproduction ; et Rosa Luxemburg a montré que, si le recours au crédit peut repousser momentanément cette dernière, c’est toujours au prix de son aggravation5. Un jour, elle finit par éclater et fait vaciller l’ensemble de l’édifice : c’est ce qui est arrivé en 2008, à partir des subprimes états-uniens.

Cette contradiction fondamentale est aggravée, dans notre contexte, par la conjoncture française. Celle-ci est marquée par la fin du monopole occidental sur le commerce international (pudiquement désigné sous l’appellation de “consensus de Washington”), du fait de l’émergence, à partir des années 2000, d’un bloc concurrent structuré autour de la Chine.

Ce déclassement relatif de l’Occident se double d’un déclassement spécifique du capitalisme français au sein de l’alliance atlantique. La soumission indécente de la diplomatie française aux intérêts américains dans la guerre en Ukraine, et plus récemment son « soutien inconditionnel » à la politique du gouvernement israélien et de l’OTAN à Gaza, illustrent bien ce fait. Ses racines économiques, dont le dernier livre de David Muhlmann6 donne un aperçu, sont par ailleurs limpides : non seulement le pays vit sous perfusion de l’importation (comme le montre le déficit de la balance commerciale), mais les grandes entreprises françaises sont elles-mêmes détenues par des investisseurs étrangers, notamment anglo-saxons. À tous points de vue, la France est donc placée dans une position de dépendance industrielle directe.

En fait, à l’occasion du train de privatisations initié dans les années 80, le capitalisme français a pris un caractère nettement parasitaire. Il s’est ainsi séparé de nombreux moyens de production pour s’adosser directement aux secteurs les moins productifs de l’économie (la finance, le luxe) ; en fait, ces secteurs de la rente sont même en un sens « anti-productifs », puisqu’il n’est pas rare pour un groupe bancaire français de spéculer sur le démantèlement d’un site industriel français. Le résultat de ce processus de cannibalisation est que Paris est passée devant Londres comme première place boursière européenne, mais dans le même temps, la part des exportations françaises dans celles de la zone euro n’a jamais été aussi basse depuis 20007.

La France décroche donc deux fois, l’une par rapport à ses alliés, l’autre par rapport au reste du monde. C’est pourquoi sa crise commerciale prend la forme d’un effondrement brusque, comme l’illustre la désagrégation de la Françafrique à l’extérieur et la crise inflationniste à l’intérieur8 (ou, dans un registre voisin, la faillite des services publics).

Dans ces conditions de décrochage généralisé, en effet, l’argent pour subventionner la paix sociale vient à manquer, comme les Gilets Jaunes en ont fait l’amère expérience. Alors, les rapports entre les classes sont pris dans un cercle vicieux infernal. Pour faire face à l’appauvrissement de la population, il faut baisser les prix des biens de consommation, ce qui implique de produire à bas coût, et donc de dégrader les conditions de la production (délocalisations, chômage, destruction des droits salariaux), et donc d’appauvrir encore les populations, et ainsi de suite ; la contradiction entre la production et l’échange prend ici une forme redoutable.

Sur cette ligne de crête, toute amélioration de la position de la bourgeoisie implique de dégrader celle du prolétariat et, à l’inverse, toute amélioration de la position du prolétariat implique de dégrader celle de la bourgeoisie. Telles sont les racines du mouvement de dé-moyennisation (c’est-à-dire de désagrégation des couches moyennes) que décrivent Fourquet et Cassely9 : la vie sociale tout entière se restructure autour de leur antagonisme. Ce phénomène, naturellement, a d’importantes implications du point de vue des rapports entre les classes et des rapports internes à chaque classe.

L’agonie du centrisme

Les conséquences les plus visibles de cette évolution se retrouvent au plan politique. Les couches moyennes ont formé, pendant plusieurs décennies, la base sociale des partis de la continuité capitaliste, orbitant autour du même axe centriste : le PS, l’UDI/Modem et le RPR, devenu UMP puis LR. Suivant sa trajectoire et ses conditions de vie, on avait une sensibilité plutôt sociale, plutôt libérale ou plutôt conservatrice, mais par-dessus tout, on était du même monde, celui qui n’entend pas changer l’organisation fondamentale de la société. Cette masse centrale, déjà importante par son nombre, occupait de surcroît des positions prestigieuses dans le pays (intellectuelles, économiques…), lui permettant d’influencer directement les couches sociales avec lesquelles elle était en contact. Ainsi, l’axe centriste de la Ve République a pu rassembler jusqu’à 90% de l’électorat dans les années 90 et 2000, lors d’élections législatives. Aujourd’hui, il subit la désagrégation rapide de son socle : les uns sont jetés vers le bas, vers le prolétariat, et les autres sont aspirés vers le haut, vers la bourgeoisie. Le centrisme n’a plus de base.

On notera que, par rapport à la situation des partis, la situation des syndicats retarde et garde un pied dans cet “ancien monde” anesthésié. La centralité de la CFDT dans le paysage syndical l’atteste, y compris dans l’intersyndicale de la mobilisation contre la réforme des retraites ; Juan Chingo parle à ce sujet d’une intersyndicale sous hégémonie CFDT10 car systématiquement alignée sur les prises de position de Laurent Berger. Une raison importante de cette inertie est que le centre de gravité de la vie syndicale est pris dans des appareils locaux peu affectés par les oscillations de la situation politique nationale (le même type de phénomène cause le fait qu’électoralement, les rapports de force entre partis qu’on retrouve dans les collectivités locales – et donc au Sénat – sont très différents de ceux de l’Assemblée Nationale). Pour autant, la formation d’un courant cégétiste radical autour d’Olivier Mateu à l’occasion du 53e congrès de la CGT, en plein mouvement social, a partiellement comblé ce retard syndical sur le cours réel de la lutte des classes.

En tout état de cause, le personnel politique et administratif de la bourgeoisie, jadis coagulé dans les « partis de gouvernement », se retrouve désarrimé de l’assise de masse qui fut la sienne au vingtième siècle. Sa base sociale est ainsi de plus en plus homogène et prend graduellement la forme d’un “parti des millionnaires”11, ce que n’étaient complètement ni le PS ni l’UMP. Dans le même temps, l’enracinement de ce parti des millionnaires au sommet de l’État prend la forme des rapports consanguins – pantouflage, etc. – entre les mondes de la haute fonction publique, de la banque et des cabinets que Vincent Jauvert12 décrit bien et dont la trajectoire personnelle d’Emmanuel Macron est emblématique.

Cette unification sociale est le moteur de l’unification politique de la classe dirigeante au sein de LREM/Renaissance et satellites. Dans ce processus, les anciennes querelles sont passées par pertes et profits (“ni droite ni gauche”), et une faune qui va de Valls à Sarkozy en passant par Bayrou se retrouve à soutenir les mêmes candidats aux élections. Tous ces personnages communient à présent dans une doctrine de plus en plus déraisonnable, à la fois ultra-libérale, anti-sociale, brutalement étatiste et oscillant violemment dans son rapport à la science, entre climato-scepticisme et positivisme plus ou moins teinté de transhumanisme. L’ironie de l’histoire est que cette radicalisation des rapports a été réalisée par un homme qui, en 2017, se présentait comme un candidat de centre-gauche, souhaitant se consacrer à la réconciliation du pays.

De leur côté, les couches moyennes en crise, livrées à elles-mêmes, menacées par la ruine, inquiètes pour l’avenir de leurs enfants, hésitent entre deux positions antagoniques. Suivant les situations, les territoires et les trajectoires de vie, elles peuvent se placer du côté du prolétariat banlieusard, qui forme en France l’épine dorsale de la gauche. Alors, elles comptent sur le progrès social pour améliorer leur situation ; c’est ce qui s’est produit lors de l’élection présidentielle pour les populations qui ont rejoint la “banlieue rouge” dans le vote pour la gauche radicale (intellectuels pauvres, néo-ruraux…). Mais elles peuvent également se retourner contre lui, essayer de “se refaire” sur son dos au moyen de mécanismes comme la préférence nationale, la mise au pas des banlieues, etc. C’est le calcul d’un certain nombre de petits entrepreneurs n’ayant jamais vraiment rompu avec le poujadisme. Ils ont ainsi décidé de se jeter dans les bras de Le Pen, emportant dans leur sillage les catégories sociales très vulnérables et peu politisées qu’ils influençaient directement13.

Cette extrême polarisation des rapports entre les classes explique les mésaventures des politiciens qui, en 2022, ont cru bon d’afficher un positionnement centriste. À droite, la principale victime du piège fut le soi-disant « gaulliste social » Xavier Bertrand, tandis qu’à gauche, l’épopée tragi-comique de l’ex-ministre Christiane Taubira s’arrêtait faute d’avoir recueilli les signatures nécessaires pour se présenter. Au même moment, d’autres candidats tentaient de préempter l’étiquette d’une gauche « responsable », « républicaine », ne haussant pas trop le ton et soucieuse de se tenir à distance des mobilisations radicales. Visant un électorat modéré devenu minuscule, ils ont réalisé des scores minuscules.

L’Assemblée Nationale élue en 2022 est le produit direct de cette crise : un bloc de gauche dominé par la gauche radicale fait face à un bloc libéral dominé par les ultra-libéraux et à un bloc conservateur dominé par l’extrême-droite. Dans toutes les familles politiques, les électeurs se sont débarrassés de l’eau tiède, éliminant les possibilités de compromis entre les classes.

La crise révolutionnaire

La situation parlementaire est ainsi le reflet d’un phénomène plus fondamental : faute d’ “amortisseur” intermédiaire, les deux classes autour desquelles fonctionne la société ont de moins en moins la possibilité de tolérer des positions de compromis. Chacune d’entre elles est donc amenée à radicaliser sa position. Il en résulte des heurts constants dont le niveau de conscience de chaque antagoniste, son influence sur les autres couches sociales, sa cohésion nationale et internationale et sa détermination à vaincre sont les déterminants principaux (je reviendrai sur ces aspects stratégiques dans le prochain article de la série). Il va de soi que la bourgeoisie, aujourd’hui bien mieux dirigée et préparée que le prolétariat, a complètement dominé l’entrée dans cette première période d’affrontement ouvert. Les organes usuellement consacrés au compromis entre les classes sont devenus ses organes de combat. C’est le cas des institutions organisatrices du dialogue social dont le beau livre dirigé par Giraud et Signoretto décrit le changement de nature14. C’est aussi le cas, a fortiori, de l’État.

Ce fait est patent sur le temps long, celui des réformes économiques et politiques – le processus de suradministration évoqué dans l’article précédent -, mais également sur le temps court de la lutte immédiate. Ainsi, dans les phases d’accentuation de la lutte (à l’occasion d’une contre-réforme, d’une émotion populaire ou d’une actualité particulière), les apparences pluralistes et démocratiques ne durent pas. Il arrive toujours un moment où la machine d’État est jetée tout entière dans la bataille, et où sa prétention à l’intérêt général laisse la place au visage hideux de la domination de classe. La semaine du 16 mars 2023, où le pays abasourdi découvrit l’usage de l’article 49.3 de la Constitution par le gouvernement, fut de ceux-là.

En particulier, depuis 2015/2016 et la mobilisation contre la loi El Khomri, la classe dirigeante recourt systématiquement à la force (à l’intimidation ou à la contrainte directe) pour s’imposer. Ce faisant, elle renonce à convaincre et à persuader, c’est-à-dire qu’elle renonce aux mécanismes constitutifs de son hégémonie, de sa capacité à obtenir le consentement des autres classes15.

Ces coups de force ont pu être parlementaires, avec les 49.3 à répétition ; ils ont pu être policiers, avec la mobilisation de la BRAV-M contre les gilets jaunes ou les opposants à la réforme des retraites ; ils ont pu être administratifs, avec les réquisitions dans les raffineries ou la dissolution arbitraire (ratée) des Soulèvements de la Terre ; et ils ont aussi pu être judiciaires, avec les peines draconiennes appliquées aux gilets jaunes ou aux émeutiers du mois de juin. Tous, à leur manière, ont durablement marqué les esprits. Une telle situation est contre-intuitive, car dans la période antérieure – caractérisée par le monopole occidental sur le commerce international -, des droits significatifs ont pu être obtenus via l’État, dans le cadre du dialogue pacifique entre les classes et les partis : 5e semaine de congés payés, 35 heures hebdomadaires, etc. Notre contexte est donc radicalement différent.

Ainsi, l’illusion d’après laquelle la machine d’État fonctionne pour le bénéfice de toutes les classes se rompt, et la classe dominante n’apparaît plus comme dépositaire de l’intérêt général. À la crise économique – “le sommet ne parvient plus à tenir la société debout” – se juxtapose la crise politique – “la base ne veut plus que la société tienne debout” -. Comme le montre bien Lénine, ce type de circonstance caractérise une crise révolutionnaire16, moment où la société, suspendue entre deux époques, peut basculer dans un nouvel ordre social (naturellement, elle peut aussi retomber en arrière, dans des formes sociales beaucoup moins civilisées ; tel est le sens du fameux slogan “socialisme ou barbarie” que Rosa Luxemburg diffusait au cœur de la Première Guerre Mondiale17).

Conquérir le pouvoir… et l’exercer ?

Dans une telle configuration des forces, la révolution devient donc possible, mais elle n’a évidemment rien d’automatique. Elle suppose qu’une classe révolutionnaire soit capable de prendre le pouvoir, c’est-à-dire non seulement d’insérer des hommes à elle dans les institutions de la classe dominante, mais de les renverser purement et simplement. La révolution est ce moment où la légitimité, la loi et la force changent toutes ensemble de mains. Elle constitue donc un défi politique et stratégique extraordinairement difficile, auquel le troisième article de cette série (le prochain) sera consacré.

De plus, il ne suffit pas, pour le prolétariat, que la conquête du pouvoir soit possible. Il faut encore qu’il soit possible de l’exercer, c’est-à-dire d’administrer le pays sur la durée, faute de quoi la société finira inévitablement par retomber dans les mains des mêmes classes dominantes. Dans l’histoire, les révolutions bourgeoises (à l’image de la révolution anglaise, de la révolution américaine ou de la révolution française) n’ont pas eu à se confronter à cette difficulté. Au moment de déclencher la lutte, la bourgeoisie, en tant que classe ascendante, dirigeait déjà l’économie, les ministères, les administrations, les imprimeries, les tribunaux, etc. Il lui a suffi de briser la forme féodale de l’État pour qu’irrémédiablement, l’ancien régime cède la place au nouveau, comme un papillon sortant de sa chrysalide.

Hélas, cette trajectoire qui fut celle du capitalisme ne peut être imitée par le communisme. Le prolétariat, contrairement à la bourgeoisie européenne des 17e et 18e siècles, ne dirige pas ses propres forces productives au sein du mode de production dominant ; tout au plus dispose-t-il d’institutions alternatives (les “déjà-là communistes” étudiés dans le précédent article de cette série) largement dévitalisées dans les dernières décennies. Cette pesante contrainte historique a décisivement handicapé les grandes révolutions ouvrières du passé, de la Commune de Paris à la Révolution d’Octobre, et les a poussées, chacune à sa manière, vers un épilogue sanglant. Or, comme le montre Lucien Sève, ce risque de “prématurité historique” du communisme18 ne peut jamais tout à fait être balayé d’un revers de main. Il est donc indispensable d’examiner ce qui, dans les caractéristiques actuelles du capitalisme, permet ou non le passage à un nouveau mode de production. Le quatrième et dernier article de cette série sera consacré à cette question.


  1. Romaric Godin, La guerre sociale en France ↩︎
  2. Karl Marx, Le Capital, Livre 3 ↩︎
  3. Hugo Pompougnac, De l’Intelligence Artificielle, de Lénine et des cuisinières (Silo) ↩︎
  4. Ivan Lavallée, Cyber-révolution et révolution sociale ↩︎
  5. Rosa Luxemburg, Réforme sociale ou révolution ↩︎
  6. David Muhlmann, Où va la France de Macron ↩︎
  7. Op. cit. ↩︎
  8. Hugo P., Crise de l’électricité : un changement d’époque (Nos Révolutions) ↩︎
  9. Fourquet et Cassely, La France sous nos yeux ↩︎
  10. Juan Chingo, La victoire était possible ↩︎
  11. Contrairement à l’idée qu’ont propagée des mouvements comme les Indignés espagnols, ces derniers ne sont pas une infime minorité (“les 1%”). En France, on compterait ainsi entre 2,5 et 3 millions de millionnaires, d’après le Global wealth report 2023 du Crédit Suisse et d’UBS. ↩︎
  12. Vincent Jauvert, Les voraces ↩︎
  13. L’étude exposée par le Collectif Focale dans Votes populaires offre une étude minutieuse de ces populations subordonnées. Certains des mécanismes par lesquels le petit patronat les influence électoralement sont par ailleurs décrits dans Ceux qui restent, de Benoît Coquard. ↩︎
  14. Baptiste Giraud et Camille Signoretto (dir.), Un compromis salarial en crise ↩︎
  15. Gramsci étudie ces mécanismes dans ses Cahiers de prison. ↩︎
  16. Lénine, La faillite de la IIe Internationale ↩︎
  17. Rosa Luxemburg, La brochure de Junius (La crise de la social-démocratie) ↩︎
  18. Lucien Sève, Le communisme ? ↩︎

Image d’illustration : La Prise de la Bastille, par Jean-Pierre Houël (PDM 1.0 Deed)


Share via
Copy link
Powered by Social Snap