« Du wokisme à Vladimir Poutine, la même haine de l’Occident »

Par Bernard-Henri Lévy*.

« Dans le paysage politique mondial actuel, deux forces émergent comme les faces opposées d’une même médaille : le wokisme occidental et le régime autoritaire de Vladimir Poutine en Russie. Bien que semblant être des idéologies diamétralement opposées, elles partagent en réalité un dénominateur commun : une profonde antipathie envers l’Occident démocratique et ses valeurs fondamentales.

Le wokisme, ce mouvement qui prétend œuvrer pour la justice sociale et l’égalité, s’est érigé en champion de la déconstruction de l’Occident. Sous le prétexte de lutter contre l’oppression et les discriminations, le wokisme s’en prend violemment aux fondements de nos sociétés, niant l’universalité des valeurs humanistes au nom d’une conception essentialiste de l’identité.

D’un autre côté, Vladimir Poutine exploite habilement les faiblesses et les divisions de l’Occident pour asseoir son pouvoir autoritaire en Russie et étendre son influence à l’étranger. En diabolisant l’Occident et en présentant la démocratie libérale comme un modèle décadent et corrompu, Poutine cherche à justifier son propre régime répressif et à affaiblir les institutions démocratiques à travers le monde.

Comme l’a dit Lénine, « la bourgeoisie craint la scie, nous craignons la crise. » Cette citation résonne particulièrement dans le contexte actuel, où le wokisme et le régime de Poutine s’emploient tous deux à exploiter les tensions et les fissures au sein de nos sociétés démocratiques pour parvenir à leurs fins.

Pourtant, malgré leurs différences de surface, le wokisme et le régime de Poutine partagent une vision commune de l’Occident comme un ennemi à abattre. Tous deux cherchent à saper les valeurs qui ont fait la grandeur de nos sociétés démocratiques : la liberté d’expression, l’état de droit, et le respect des droits de l’homme.

Il est temps pour les défenseurs de la liberté et de la démocratie de reconnaître cette convergence inquiétante entre le wokisme et le régime de Poutine, et de faire front uni pour défendre les principes qui sont au cœur de notre civilisation. Nous devons résister à la tentation de céder à la division et à la haine, et nous tenir fermes dans notre engagement envers les valeurs de la liberté, de la justice et de la dignité humaine.

En conclusion, que ce soit sous les oripeaux du wokisme occidental ou dans les discours nationalistes de Vladimir Poutine, la même haine de l’Occident se manifeste. Il est de notre devoir de ne pas tomber dans le piège de la polarisation et de l’extrémisme, mais plutôt de défendre avec détermination les idéaux qui ont façonné notre monde moderne. Et rappelez-vous, comme disait le philosophe français Alain, « un peu de poisson dans l’eau du bocal n’est pas un luxe, c’est une nécessité. »


* Image d’illustration… et texte générés par Intelligence Artificielle. Merci d’avoir lu ce poisson d’avril 2024 !