Par Patrick Le Hyaric.
Cet article du 20 juillet 2024 est extrait de la lettre hebdomadaire de Patrick Le Hyaric. Cliquez ici pour lire la lettre de la semaine, et ici pour vous y abonner.
Sur les murs de l’Assemblée nationale comme dans les salles de discussions des forces du nouveau Front populaire devraient être projetées en permanence des photos, et des films sur la vie insécurisée des salariés de Duralex, de ceux de Lapeyre, ou de Caddie, dont les entreprises sont menacées, celle des salariés de Renault et d’autres entreprises automobiles menacées de vastes plans de restructurations et de licenciements.
Un pan de mur devrait être consacré à un simple tableau : l’évolution des salaires ouvriers, des enseignants, des cadres, et celle des profits et des versements de dividendes aux propriétaires privés du capital.
Faire entrer la dure vie des gens sous les lambris des bâtiments officiels
Une exposition entière devrait être consacrée aux énormes sommes nécessaires à l’investissement dans la transition environnementale, condition nécessaire pour ne pas élargir encore les fractures sociales et territoriales, dans l’aide considérable qu’il faudrait consacrer à la bifurcation agricole et à la rémunération du travail paysan au nom de la santé de toutes et tous et de la vie de la biodiversité. On devrait aussi pouvoir visualiser l’état de certaines écoles, universités, ou hôpitaux.
Et, puis pourquoi l’Assemblée nationale et le Sénat ne consacrent pas des séances entières à la lecture et à l’étude des cahiers de doléances rédigés durant la période de la lutte des gilets jaunes ?
Une telle manière de procéder ramènerait, on l’espère au réel, à la vie des gens, à la situation des travailleurs et des prolétaires invisibilisés.
Évidemment, cela nous éloignerait des tableaux Excel du ministère des Finances, des petits jeux politiciens, à la course aux places et aux logements de fonction érigée en discipline olympique, à la bien-pensance répandue à longueur de journée comme du sirop par le grand média-business.
Tout ce petit monde n’en a rien à faire de la vie difficile des salariés, des cadres et ingénieurs, des paysans travailleurs des artisans et petits commerçants. Ils n’en ont rien à faire des conditions dans lesquelles ils ont été élus. Leur objectif n’est pas le bien-être du peuple : ils défendent d’abord les puissants, les actionnaires propriétaires, les évadés fiscaux. Leur seule idéologie est constituée des courbes de croissance, des marges et des profits, la tyrannie des indices et des paramètres. Tout ceci est asséné à celles et ceux qui voient le compte en banque vide dès le milieu du mois, aux prolétaires de la logistique et du transport surexploités par de grandes firmes américaines qui en même temps tuent notre petit commerce et nos libraires.
Vous dites démocratie… parlementaire
Tout ce petit monde se gargarise du mot « démocratie » et donne des leçons à la terre entière. Mais à coup d’ignobles marchandages et de triturage, à coup de viol des règlements et de négation du principe de la séparation des pouvoirs entre députés et ministres, il vient de réussir le coup de force de faire élire à la présidence de l’Assemblée nationale la même militante macroniste que celle qui la présidait avant la dissolution, alors que cette force politique n’est arrivée qu’en troisième position lors de trois scrutins consécutifs. Magique, non ?
Une telle opération n’est possible que parce qu’après avoir jeté le règlement de l’Assemblée nationale aux orties, et méprisé le principe de la séparation des pouvoirs entre l’exécutif et le législatif, le pouvoir a organisé la démission du gouvernement Attal quelques heures avant l’élection de la présidence de l’Assemblée nationale. L’objectif était de permettre aux 17 ministres élus députés de voter. Ceci se fait contre le règlement et les pratiques usitées jusque-là. Or il ne fallait que 13 voix de plus à notre ami André Chassaigne pour qu’il soit élu. Il se dit que les textes sont flous au sujet du vote de ministres. Admettons. Dans ce cas, toutes celles et ceux qui se réclament tant de la République peuvent trouver un juge de paix. Pour cela, il suffit de consulter le texte qui surplombe la constitution : la déclaration universelle des droits de l’Homme et du citoyen qui en son article 16 est clair : « toute société dans laquelle la garantie des Droits n’est pas assurée, ni la séparation des pouvoirs déterminée, n’a point de constitution. » Autrement dit l’une des valeurs cardinales de la République est la séparation des pouvoirs entre l’exécutif, le législatif et la justice. Nos supposés bons républicains s’assoient sur tout cela.
Ajoutons qu’une large partie des députés macronistes et LR, et les ministres oublie que c’est le désistement des candidats du Nouveau Front populaire qui a permis leur élection. Leur premier acte aura donc été de ne tenir compte ni des conditions de leur élection, ni du mandat qu’ils ont reçu d’une large partie de leurs électrices et électeurs.
Ajoutons encore, que la thèse en vogue dans certaines salles de rédaction autour de prétendus « macronistes de gauche » n’est qu’une fumisterie.
Du vote, ils s’en moquent
L’autre confirmation est l’alliance des troupes de la droite LR avec la macronie pour l’organisation de ce coup de force en vue de la mise en œuvre de leur fameux pacte législatif qui accentue encore le pillage des scélérates propositions du RN/FN.
Ainsi comme lors du référendum sur la Constitution européenne en 2005 ou dans un tout autre contexte lors du débat sur la loi des 64 ans, les forces de l’argent s’agitent pour rechercher des combinaisons bafouant le suffrage des électrices et des électeurs. Ainsi, en apparence, nous sommes dans une démocratie parlementaire. En réalité, derrière cette vitrine, la voix du peuple est étouffée, niée, bafouée, contournée tout en étant présentée comme « normale » sur les écrans du grand média-business. Là est la violence. Là est le mépris du peuple. Là est la surdité aux cris de désespoir des ouvriers de Duralex, de Lapeyre, de Caddie, des ouvriers de Renault victimes dans les semaines à venir d’un vaste plan de licenciement, des producteurs de lait qui ont vu le prix du litre de lait à la production payé cinq centimes de moins depuis le début de l’année par la firme Lactalis, des artisans dont les travaux diminuent à cause des taux d’intérêts et des diminutions de pouvoir d’achat. Ceux qui ont organisé ce coup de force savent parfaitement les intérêts qu’ils servent : ceux du capital. Celles et ceux producteurs de richesses doivent s’organiser et s’unir pour défendre leurs intérêts communs. Les syndicats ouvriers comme la CGT sont à leur disposition. Le Nouveau Front populaire peut être leur outil pour ouvrir les conditions d’une vie meilleure.
Une stigmatisation peut en cacher une autre : les intérêts supérieurs du bloc bourgeois
Je me permets d’attirer l’attention sur une autre question. L’opération qui vient de se dérouler à l’Assemblée nationale montre que la stigmatisation permanente de La France Insoumise ne vise qu’à discréditer, nier, écarter, diaboliser la gauche de la transformation sociale, démocratique et écologique. Hier, c’était le Parti communiste aujourd’hui très affaibli. Aujourd’hui, c’est la France Insoumise dont je rappelle que je ne partage pas les orientations stratégiques et politiques fondamentales. Seulement, je ne supporte pas les mensonges, les qualificatifs insultants à son propos ou à propos de toute autre force du Nouveau Front populaire. Le débat politique et idéologique, c’est autre chose que cette mélasse qui nous est servie à longueur de journée. Mais cette démonstration vient d’être faite que les multiples câlineries et clins d’œil faite en direction des socialistes, communistes et écologistes considérés par le bloc bourgeois, comme pouvant faire partie d’une coalition dite « républicaine » n’est qu’un piège à gogo. Si ce n’était pas le cas, il n’y aurait pas eu cette alliance entre la macronie et la droite sous l’œil de l’extrême-droite.
Si André Chassaigne, avec toutes ses qualités et son ancienneté de parlementaire aguerri n’est pas élu président de l’Assemblée nationale, c’est tout simplement parce que ce bloc bourgeois représenté par la minorité présidentielle, les droites et l’extrême droite font et feront barrage à tout ce qui ouvre la voie à un changement progressiste. S’aligner d’une manière ou d’une autre sur ce bloc en composant avec le président de la République reviendrait à entrer dans une « union sacrée » contre les travailleurs, les créateurs et une bonne partie des travailleurs indépendants jusqu’aux PME, elles aussi victimes du capitalisme financiarisé.
Solidifier l’unité du Nouveau Front populaire
Raison de plus pour solidifier l’unité du Nouveau Front populaire et lui donner des suites en le plaçant en permanence sous contrôle populaire.
L’intérêt des travailleurs et la lucidité politique commandent de le faire. En effet le bloc des gauches et des écologistes a le plus de députés à l’Assemblée nationale sans avoir de majorité, et ils ne représentent qu’un tiers des voix dans le pays. Le travail politique de conquête pour gagner des soutiens et des mobilisations dans tous les secteurs de la société est donc à l’ordre du jour, pour construire une majorité politique dans le pays. De ce point de vue la création et l’animation de comités du Front populaire pour organiser de l’information, des débats et des actions est d’une grande utilité.
C’est ce qu’attendent, toutes celles et ceux qui depuis plus d’une dizaine d’années se sont retrouvés dans l’action contre les projets rétrogrades des pouvoirs en place ; tous les citoyens cherchant les voies d’une amélioration du « pouvoir de vivre mieux » ; toutes celles et ceux, de toutes générations qui aspirent à un processus permettant la protection de la nature et la lutte contre les dérèglements climatiques ; toute citoyenne, toute citoyenne, tout citoyen qui réclame un nouvel âge de la démocratie, des libertés et de l’action pour gagner la paix doivent dès aujourd’hui se mêler de la réussite du Nouveau Front populaire qui passe par la mise en œuvre des orientations de sa plateforme. De ce point de vue, l’appel à la mobilisation des syndicats et de multiples collectifs jeudi dernier a été utile, nécessaire et porteur de la vivacité des exigences du peuple travailleur et de la jeunesse en son entier. Là est l’intérêt général.
Il faut poursuivre le travail entamé et la méthode qui a permis de faire d’André Chassaigne le candidat unique des forces du Front populaire, avec l’objectif de créer les conditions de présenter un Premier ministre et un gouvernement qui doit être représentatif de toutes les forces sociales, culturelles politique constituant le nouveau Front populaire. Le président de la République veut attendre la fin de l’été pour faire à nouveau un mauvais coup. Raison de plus pour se dépêcher de présenter un gouvernement et prendre partout les citoyens à témoin, en se mettant à leur service afin qu’ils deviennent co-actrices et co-acteurs de la réussite. Si le mouvement est irrésistible, Macron ne pourra y résister.
Les basses manœuvres de contournement du vote doivent d’autant plus être déjouées en lien avec l’action politique et citoyenne que le fameux « pacte législatif » avec les LR est un nouveau copié-collé du programme de l’extrême droite avec l’objectif de sécuriser le capital.
Une conception large du nouveau Front populaire
C’est parce que les enjeux sont immenses que l’alliance nouvelle du Front populaire ne doit pas se concevoir comme un cartel de quatre partis politiques. Ce doit être un nouveau front démocratique des forces populaires, un fort mouvement d’actions progressiste, social, écologique ancré au tréfonds de la société. C’est à cette condition qu’il peut être possible d’obtenir une rupture avec les politiques mises en œuvre depuis des décennies.
Les partis du bloc bourgeois tentent de construire une coalition qui protégerait le système et la politique mis en œuvre depuis plusieurs quinquennats.
Or, c’est précisément celle-ci que les électrices et les électeurs rejettent. Pour recréer l’espoir, les forces politiques, sociales et humanistes du Nouveau Front populaire ont la responsabilité de poursuivre ce qui est engagé. En premier lieu, elles doivent faire vivre deux grands acquis : le barrage à l’extrême droite et la construction de leur union qui doit se transformer en union populaire en renforçant le pôle de rupture, le pôle de la transformation sociale.
La dislocation du Nouveau Front populaire ne pourrait mener qu’au désastre. Chaque force politique, sociale, syndicale, culturelle, démocratique en son sein doit respecter l’autre en considérant que chacune d’elles représente des secteurs de la société à mettre en mouvement.
Articuler action parlementaire, action gouvernementale et mobilisation populaire
Il convient donc de rechercher les moyens d’articuler l’action au sein d’un gouvernement et au parlement et la mobilisation populaire sur les lieux de travail, les lieux d’études et de création culturelle, les quartiers et les villages afin de surmonter les résistances et les obstacles qui ne manqueront pas de se dresser.
Seule une telle articulation peut permettre de garder le cap du « pouvoir vivre mieux » incluant rémunération du travail, développement des services publics, amélioration des retraites, combat contre la précarité du travail, garantie d’activité et de travail pour toutes et tous, pouvoir d’intervention des salariés sur les productions et leur travail, amélioration des protections sociales.
« Raisonnable » « apaiser » « compromis » des mots pour l’union sacrée au service du grand capital
Ceux qui prônent une coalition qualifiée de « raisonnable » veulent en vérité une nouvelle fois contourner les aspirations populaires exprimées dans les urnes de multiples façons. Les lamentations sur l’inexistence en France d’une « culture du compromis » visent le même objectif de protection du système. Là où existe cette culture dit du « compromis » les travailleurs pauvres se multiplient et l’extrême-droite menace. Quarante années d’alternance de gouvernements de droite et de gauche à dominante socialiste ont abouti au même résultat catastrophique. Et ces courants politiques ont été désintégrés.
Les forces du grand capital international préfèrent que ce soit l’extrême-droite qui récupère les aspirations au changement. Elles savent que c’est le plus court chemin pour détourner les regards de leur responsabilité dans le mal-être et le mal vivre, dans la violence sociale, la destruction des droits sociaux et de l’environnement vers l’autre, son semblable tout aussi exploité et dominé. Le programme du RN/FN est donc le recours pour le système capitaliste : diviser toujours plus nos concitoyens selon leurs origines, leur religion et leur place dans la société, affaiblir les protections sociales, mettre au pas la justice et les corps intermédiaires. La coalition que souhaite M. Macron vise à la poursuite de sa politique néolibérale et autoritaire avec la pression sur la rémunération du travail, l’affaiblissement des services publics et de la Sécurité sociale, la précarisation toujours plus grande du travail, pour garantir un soutien continu au grand capital et aux marchés financiers tout en prônant une nouvelle austérité avec la réduction de 25 milliards d’euros de dépenses sociales et publiques utiles.
La plateforme du Front populaire, une nouvelle cohérence au service de l’intérêt général
À l’opposé, la plateforme du Nouveau Front populaire vise la relance de la consommation et des investissements notamment dans la santé et l’école. L’augmentation du SMIC et des bas salaires, la revalorisation du point d’indice des agents publics en faisant participer les plus fortunés et le grand capital, tout en réduisant les aides publiques qui ne concourent ni à l’amélioration de la vie des travailleurs, ni au respect et à l’amélioration de l’environnement. Il s’agit de construire une autre cohérence. Celle d’une relance de la consommation populaire. Tout en améliorant la vie elle permettrait de relancer l’activité dont celle des artisans et celles des petites et moyennes entreprises pris en tenaille par leurs donneurs d’ordre et les banques.
Au lieu de débats argumentés autour de ces différentes hypothèses, nous assistons dans les grands médias à de médiocres palabres sur les combinaisons politiciennes, ainsi qu’à un bavardage de bistrot sur les « valeurs de la République ». Dites-nous messieurs et mesdames, où et quand « Liberté, Égalité, Fraternité » sont respectées par l’actuel bloc bourgeois ?
Ceux qui, tel ce conseiller du président de la République qui organise des dîners de dirigeants de droite avec la cheffe de l’extrême droite, tel l’ancien Premier ministre qui se répand par ailleurs qu’il votera avec l’extrême droite une censure contre tout gouvernement comprenant des ministres de la France insoumise ou écologistes, ont donc bien fait leur choix : plutôt l’extrême *-droite qu’une gauche unie. Plutôt Le Pen que le Nouveau Front populaire.
La simple idée d’une meilleure répartition des richesses entre le travail et le capital les révulse. C’est dire leur acharnement à défendre un système qui produit une crise politique sans précédent portant en elle les germes du désastre.
Au-delà des mensonges, des désinformations, de la diabolisation du Nouveau Front populaire, le choix reste simple : soit la poursuite et l’amplification des politiques actuelles qui produisent inégalités, pauvreté, misère, destructions des services publics, attaques contre l’environnement, austérité. Soit, la mise en œuvre des orientations du programme de la gauche politique, sociale, culturelle pour répondre aux demandes des classes populaires. Telle est la question.
Créer les conditions pour gouverner, afin de rompre avec les politiques de droite
La gauche doit donc, au grand jour, avec toutes les organisations et associations, collectifs citoyens et culturels, environnementaux, actrices et acteurs de l’économie sociale, journaux associés, comités locaux du Front populaire devenant lieux d’échanges, de création et d’actions ; travailler à créer les conditions pour gouverner. Personne ne doit y prononcer d’oukase, d’ultimatums, ni penser d’abord aux appareils politiques, à sa personne ou à la prochaine présidentielle. Le faire revient précisément à créer les conditions pour la perdre.
Une seule chose doit compter : les intérêts de celles et ceux qui n’en peuvent plus de vivre si mal. Un seul but doit commander : construire une large alliance des grands secteurs de la société du travail, de la culture, de la recherche, de l’université et de la pensée. C’est d’autant plus indispensable que le rapport d’OXFAM publié cette semaine montre encore plus l’urgence d’investir pour apporter des solutions aux crises environnementales comme condition pour résoudre les urgences sociales.
Si au nom d’une funeste coalition « républicaine », dont le seul objectif est de poursuivre les politiques qui nous ont conduits à cette situation désastreuse, le président de la République s’obstine, cela brisera toutes les digues de résistance à l’accession au pouvoir à l’extrême-droite. Quant à l’hypothèse d’un gouvernement prétendument « technique » dirigé par les envoyés spéciaux de la Banque centrale européenne, au service du capital, elle aboutira au même sinistre résultat.
L’importance du militantisme
C’est dire l’importance aujourd’hui de chaque collectif militant, et de se retrouver dans des comités du Front populaire ouverts, larges, audacieux, respectueux d’électrices et d’électeurs qui n’ont pas fait le même choix que nous lors des élections législatives.
En sortant des petits cénacles et des tête à tête de sommet peut se construire et vivre par-delà les diversités, une large et plurielle coalition des gauches et des progressistes afin d’engager l’indispensable rupture. Se fixer une bonne ligne de conduite implique de penser d’abord et avant tout aux travailleurs menacés dans leur emploi, aux jeunes en quête d’avenir et de liberté, au monde de la recherche, de la création et de la culture, aux retraités maltraités après une vie de labeur, aux travailleurs-paysans qui recherchent un nouveau sens à leur métier, aux impératifs de préservation de l’environnement et de la paix. Les discussions préparatoires à la Fête de l’Humanité, et la proposition du bon de soutien ouvrant le droit de participer à la fête sont un moyen de ces rencontres et de ces débats.
Tout ce qui sera fait va compter et peser sur le cours des événements.
Image d’illustration : « Les bancs des ministres dans l’hémicycle du Palais Bourbon », photographie du 6 mars 2013 par Sunala (CC BY-SA 3.0)