Le PCF et les européennes, une occasion manquée pour la gauche et pour le peuple


Le parti-pris de Nos Révolutions, discuté le 25 mai 2024.

Les élections européennes de 2024 sont une occasion manquée pour la gauche et pour le peuple. Jordan Bardella, le candidat du Rassemblement National, s’apprête à les remporter triomphalement, laissant les deux autres places du podium à des candidats libéraux (Valérie Hayer et Raphaël Glucksmann) dont l’ordre d’arrivée importe peu.

Pourtant, la NUPES, avant l’annonce de listes séparées, faisait la course en tête1, sur la base du programme combatif élaboré en mai 20222. C’était inespéré : lors de cette échéance, les classes populaires s’abstiennent traditionnellement en masse, ce qui permet aux catégories aisées de dominer le scrutin. Ces dernières se répartissent, sans surprise, entre des candidatures d’extrême-droite et des candidatures libérales. Nous avions l’occasion, cette fois, de leur contester le leadership idéologique du pays.

Hélas, c’est l’inverse qui s’est produit. La destruction de la NUPES a marginalisé les listes de gauche et suscité un recentrement de l’électorat. Dans cette séquence, l’attitude du PCF est tout particulièrement décevante. Aux heures décisives de son histoire, lorsqu’il a fallu tenir la gauche debout, ce dernier a souvent montré sa capacité de rassemblement et son souci de tirer l’union sur les bases les plus combatives possibles. À ce titre, il bénéficiait d’une grande confiance et d’un grand respect au sein du mouvement social. Les coups qu’il porte aujourd’hui à la gauche causent donc des dégâts particulièrement profonds.

Léon Deffontaines, tête de liste du parti pour les élections européennes, est d’ailleurs l’illustration d’une évolution politique de long terme. Au-delà des thèmes habituels des partis de gauche (pouvoir d’achat, services publics…), il a adopté, tout au long de la campagne, des positions qui tranchent avec l’orientation historique du PCF.

Le PCF, en effet, a longtemps été en première ligne de la lutte pour les droits du peuple palestinien3. À ce titre, il a d’ailleurs fait l’objet de nombreuses campagnes de diffamation, auxquelles il a courageusement fait face4. Il était donc inattendu qu’en 2024, sa tête de liste participe au dénigrement de Mathilde Panot et Rima Hassan5 au moment où ces dernières étaient sous les coups du gouvernement, de la justice et des médias6. Dans le prolongement de cette séquence, l’intervention de Deffontaines laissant assimiler les positionnements de Jean-Luc Mélenchon en faveur de la cause palestinienne à une attitude antisémite7 a également choqué, y compris au PCF8.

Cette orientation n’est ni un accident de parcours, ni une position isolée. Depuis plusieurs mois, la direction du PCF oeuvre à se distinguer du mouvement de solidarité avec la Palestine. Avec la direction du PS, elle a refusé de signer plusieurs appels à manifester unitaires du Collectif National pour une Paix Juste et Durable entre Palestiniens et Israéliens9, tout en se ralliant sans sourciller à la manifestation que Gérard Larcher et Yaël Braun-Pivet ont organisée le 12 novembre 2023 (et à laquelle le RN participait aussi). Avec la direction du PS également, elle a utilisé ce prétexte pour quitter la NUPES10, et a allègrement participé à la campagne de presse ciblant Rima Hassan. Fabien Roussel reproche à cette franco-palestinienne née dans un camp de réfugiés, juriste spécialisée dans le droit international, engagée pour la protection des réfugiés et favorable à la coexistence des Israéliens et des Palestiniens dans un état plurinational, de défendre un projet “qui n’est pas porteur d’une solution politique et de paix”.

De toute évidence, ces ruptures de solidarité n’ont pas davantage permis de consolider le mouvement de solidarité avec la Palestine que de faire avancer la lutte contre l’antisémitisme.

En réalité, elles sont le fruit d’un repositionnement plus général. Deffontaines l’a aussi illustré au sujet de la Nouvelle-Calédonie/Kanaky, en appelant à s’inspirer de la répression des émeutes de Nanterre et à suspendre les comptes des insurgés sur les réseaux sociaux11. Mais depuis 2018, cette nouvelle orientation prend des formes diverses : main tendue aux grandes fortunes au titre de leur apport créatif12, revendication d’une “finance éthique »13, adresse aux chefs d’entreprise sur la réforme des retraites en affirmant que “nous sommes leur meilleur allié”14, dénonciation de la “gauche des allocations”15, défilé avec les syndicats policiers16, déclarations d’amitié envers Gérald Darmanin dans la presse people17, proposition d’alliance avec Bernard Cazeneuve18, ambiguïtés sur l’hypothèse d’une participation gouvernementale19, refus de participer aux manifestations antiracistes20 et contre les violences policières21, vote du soutien à la politique de l’OTAN en Ukraine22, abstention sur la loi “séparatisme” lors de la première lecture de la loi23, appels au calme parlementaire lors de la réforme des retraites24, appui à la note de service contre les “abayas”25, négociation de la loi Immigration avec “l’aile gauche” de la macronie en plein mouvement des retraites26… La liste est longue.

Même la confrontation avec Jordan Bardella sur LCI27 montre un changement d’attitude : pas un mot pour dénoncer l’axe principal du programme lepéniste, à savoir la préférence nationale (récemment rebaptisée “priorité nationale”), comme s’il s’agissait d’une question secondaire. C’est par là, pourtant, que le RN entend obtenir l’adhésion d’une proportion significative de l’électorat à ses conceptions racistes.

Sur le fond, ces prises de position reflètent une évolution politique cohérente, structurée autour de trois thèmes :

  • Un souci de modération et de respectabilité qui suscite des convergences régulières avec le gouvernement, et des désaccords réguliers avec l’opposition de gauche.
  • L’abandon de la politique internationaliste historique consistant à dénoncer en priorité les intérêts impérialistes de son propre pays, et à rejeter fermement la propagande nationaliste.
  • Une hostilité affichée vis-à-vis des principales forces de gauche, et la lutte contre l’hypothèse de candidatures communes aux élections.

Nous sommes en désaccord fondamental avec cette approche, qui nous semble très éloignée de la visée communiste. Nous croyons au contraire que la période actuelle requiert une démarche politique ouvertement révolutionnaire, internationaliste et unitaire.

Ce désaccord n’est pas, en soi, rédhibitoire ; d’abord, parce qu’il est naturel, dans une période de lutte de classe aiguë comme la nôtre, qu’il se forme dans le mouvement social une aile radicale et une aile modérée. Au fond, ces différences d’approche reflètent simplement la différence qui existe au sein du peuple, entre des franges de la population plus ou moins combatives (l’élection présidentielle ayant permis de mesurer l’influence des unes et des autres dans le pays). Ce fait n’empêche pas d’avoir des convergences importantes, comme le refus de la réforme des retraites ou l’aspiration à une transition écologique maîtrisée et planifiée. Bien sûr, les éléments les plus modérés finissent souvent par s’aligner sur l’idéologie dominante, défendant l’ordre existant au nom de “valeurs républicaines” qui sont en général celles de la bourgeoisie. Nous croyons cependant qu’une telle trajectoire n’est pas inéluctable et qu’au contraire, le débat doit permettre de les convaincre et de faire front pour le progrès social. Notre république à nous, en effet, naît dans la lutte contre les classes dominantes et n’a pas grand-chose à voir avec la 5ᵉ du nom. Elle est résistante, insurgée, communarde, et n’a pas renoncé à changer le monde.

Ce désaccord n’est pas rédhibitoire, ensuite, parce que nous savons que les militant·es communistes sont nombreux·ses à s’impliquer dans les luttes abandonnées par les porte-paroles du parti. Pour beaucoup d’entre eux, en réalité, la peur de disparaître et le ressentiment enraciné dans le souvenir des élections législatives de 2017 les a amené à tolérer des positions politiques qu’ils ne partagent pas. Ce dessaisissement volontaire a notamment pris la forme d’une extrême personnalisation de l’activité militante autour de la figure de Fabien Roussel et de la justification a posteriori de ses initiatives personnelles. Dans une organisation aux traditions collectives si fortes, ce fait aussi est une nouveauté.

Pour toutes ces raisons, nous espérons que le PCF finira par reprendre la place qui a longtemps été la sienne, au cœur de la gauche.

Pour l’heure, le constat est sans appel : ceux qui ont été élus sous les couleurs de la NUPES et l’ont quittée dès l’élection suivante n’ont pas seulement renié la parole donnée et le mandat qui leur a été confié par le peuple. Ils ont également laissé les coudées franches à l’extrême-droite. Il faut donc faire abstraction de leurs efforts de division présents et à venir, et continuer à avancer, malgré eux. De grandes batailles nous attendent. Après le coup de massue de la réforme des retraites, le pays s’éveille à nouveau.

Le conflit social revient à l’ordre du jour, comme dans les centres d’appel Teleperformance28, à Capgemini29, dans les transports parisiens30, dans les aéroports31, dans les magasins Bricorama32, dans les centres de tri d’Amazon33, dans les arsenaux34, dans l’audiovisuel public35, ou dans les usines Catensys36, Hutchinson-Paulstra37, PCC38, Gima39 et Clarebout40. En parallèle, la Kanaky se dresse face à Gérald Darmanin, et la jeunesse et les étudiants prennent la parole en solidarité avec la Palestine, aux côtés des responsables politiques qui les soutiennent. Ce creuset doit permettre d’agréger les forces en lutte pour le progrès humain, comme nous y invitent Sophie Binet41 ou la LDH dans la résolution adoptée lors de son congrès de Bordeaux42.

Les élections municipales à venir nécessitent également de nouer des rapports nouveaux à gauche. En effet, elles s’articulent étroitement avec les mobilisations concrètes en cela qu’elles doivent permettre au mouvement de passer de la lutte contre le pouvoir à la lutte pour le pouvoir ; du refus des politiques gouvernementales, à la mise en œuvre de politiques alternatives. L’enjeu est de fortifier la capacité des classes populaires à l’auto-administration, leur cohésion, leur niveau de conscience et d’organisation, leur confiance en leurs propres capacités et en celles de leurs représentant·es. Dans les municipalités, l’heure est à la créativité politique et administrative, à la combativité et à l’esprit de rassemblement. Une telle démarche passe naturellement par le dialogue et la coopération des forces de transformation sociale.

Il s’agit aussi d’œuvrer à dépasser la contradiction entre les défis auxquels sont confrontés les territoires populaires, et la lutte politique au plan national ; et donc, entre les forces qui sont essentiellement influentes au plan local et les forces qui sont essentiellement influentes au plan national. De fait, les élections municipales doivent être un prélude au rassemblement de la gauche pour les élections présidentielle et législatives.

Mais le levier principal pour l’union et la victoire électorale réside avant tout dans les luttes elles-mêmes. Leur niveau de détermination et de cohésion permet de rallier les couches sociales hésitantes et de faire hésiter les couches sociales hostiles, tout en exerçant une pression intense sur les responsables politiques qui seraient tentés par les stratégies de division ou par les aventures personnelles. De fait, chacun·e voit bien que si l’élection législative (ou constituante…) avait eu lieu au mois de mars 2023, en plein milieu du mouvement contre la réforme des retraites, elle aurait certainement abouti à la débandade du gouvernement et de l’extrême-droite. Cette dernière, en effet, est réduite au silence dès que le pays se mobilise. Comme tous les partis réactionnaires, le RN prospère dans l’amertume de la défaite et s’étiole quand l’espoir revient à l’ordre du jour.

De même que l’unité des luttes contribue à l’unité politique, cette dernière fortifie les luttes à son tour, en rompant l’isolement territorial et/ou professionnel auquel elles peuvent se heurter, en permettant d’agir sur les causes générales de l’injustice, et en donnant à voir la possibilité d’une autre politique. Ainsi, le fait que la NUPES arrive en tête lors du premier tour des élections législatives en 2022 et double le nombre des députés relayant la parole du mouvement social dans l’hémicycle a donné, d’emblée, une force considérable à la mobilisation contre la réforme des retraites.

À ce stade, nous pensons que l’acte 2 de la NUPES, dont il a été question lors du mouvement contre la réforme des retraites43, doit enfin être mis à l’ordre du jour. Ce que le peuple a rendu possible en 2022, au lendemain de l’élection présidentielle, il peut le faire à nouveau dans la perspective de 2027. C’est une tâche éminemment difficile, tant il est vrai qu’il est plus facile de détruire que de reconstruire ; mais pour ce qui nous concerne, nous sommes décidé·es à y contribuer dans toute la mesure de nos forces.

Signataires

Josselin Aubry
Jean-Jacques Barey
Chloé Beignon
Aurélie Biancarelli
Hugo Blossier
Hadrien Bortot
Sophie Bournot
Marie-Pierre Boursier
Alain Burle
Arnaud Carpier
Maxime Chazot
Patrice Cohen-Séat
Juan Francisco Cohu
Alexan Colmars
Leila Cukierman
Emmanuel Deleplace
Manel Djadoun
Anaïs Fley
Bernard Friot
Théo Froger
Nadine Garcia
Laureen Genthon
Antoine Guerreiro
Robert Injey
Marie Jay
Noâm Korchi
Helena Laouisset
Patrice Leclerc
Christine Mendelssohn
Colette
Frank Mouly
Martine Nativi
Nuria Moraga
Philippe Pellegrini
Hugo Pompougnac
Katia Ruiz-Berrocal
Annabelle Skowronek
Lola Sudreau
Laurène Thibault
Armeline Videcoq-Bard


  1. Élections européennes : la NUPES, atout ou repoussoir à gauche ?, Michel Revol, Le Point, 27/05/2023 ↩︎
  2. Programme partagé de gouvernement de la Nouvelle Union Populaire Écologique et Sociale, 19/05/2022 ↩︎
  3. Le PCF et le conflit israélo-palestinien, Jacques Fath, Association France-Palestine Solidarité ↩︎
  4. Pierre Laurent répond aux accusations d’antisémitisme portées à l’encontre des communistes et des progressistes, Extrait du discours lors de la soirée de solidarité avec la Palestine, 29/11/2017 ↩︎
  5. 8h30 franceinfo, France Info, 25/04/2024 ↩︎
  6. Mathilde Panot dénonce “une fuite en avant autoritaire”, Pauline Graulle, Mediapart, 01/05/2024 ↩︎
  7. Le Grand Jury de RTL, 12/05/2024, RTL ↩︎
  8. “Nous sommes des camarades”, Déclaration d’Alternative Communiste, 14/05/2024 ↩︎
  9. Voir le site internet du collectif. ↩︎
  10. « Nous quittons la Nupes » : l’élu PCF Fabien Roussel et Alain Finkielkraut invités de « L’événement », LCI, 12/11/2023 ↩︎
  11. Dimanche en politique, France 3, 19/05/2024 ↩︎
  12. Présidentielles : Roussel (PCF) promet que sa candidature n’affaiblira pas la gauche, Source AFP, Le Point, 24/08/2021 ↩︎
  13. Discours de Nantes, Fabien Roussel, 21/03/2022 ↩︎
  14. Le plan de Fabien Roussel pour obtenir un grand débat sur la réforme des retraites, Entretien, Propos recueillis par Stéphane Vernay, Ouest-France ↩︎
  15. Discours aux personnalités, Fabien Roussel, Fête de l’Humanité, 09/09/2022 ↩︎
  16. La police défile, la gauche se déchire, Lilian Alemagna et Jean-Baptiste Daoulas, Libération, 22/05/2021 ↩︎
  17. Fabien Roussel cash sur son amitié avec Gérald Darmanin : “On se connaît depuis longtemps”, Alexis Patri, 25/07/2022 ↩︎
  18. Fabien Roussel : “Le chaos, c’est Gérald Darmanin qui l’organise”, Propos recueillis par Olivier Pérou, L’Express, 03/04/2023 ↩︎
  19. Les allers-retours de Fabien Roussel sur le gouvernement d’union nationale crispent à gauche, Guillaume Bertrand, Le HuffPost, 27/06/2022 ↩︎
  20. Appel à la marche du 21 avril 2024, liste des signataires ↩︎
  21. 8h30 franceinfo, France Info, 214/09/2023 ↩︎
  22. Scrutin n°652, 16e législature, Deuxième séance du mercredi 30 novembre 2022 ↩︎
  23. Scrutin n°3421, 15e législature, Deuxième séance du mardi 16 février 2021 ↩︎
  24. Réforme des retraites : Fabien Roussel estime que “les députés LFI ont pourri le débat”, Alexandre Bozio, Le Journal du dimanche, 22/02/2023 ↩︎
  25. Sur l’interdiction de l’abaya à l’école, la NUPES en ordre (très) dispersé, Romain Herreros, Le HuffPost, 28/08/2023 ↩︎
  26. Analyse, Travailleurs sans-papiers : un appel uni et unique pour la régularisation, Jean-Baptiste Daoulas et Laure Equy, Libération, 11/09/2023 ↩︎
  27. Européennes 2024, La grande confrontation, LCI, 21/05/2024 ↩︎
  28. Débrayage à Teleperformance, entreprise du CAC 40 championne de l’écart salarial, Maïa Courtois, Rapports de force, 23/05/2024 ↩︎
  29. Une hausse de la rémunération des dirigeants soulève une mobilisation « historique » chez les salariés de Capgemini, Laurent Dubois, France 3 Occitanie, 16/05/2024 ↩︎
  30. Grève pour les primes JO : la direction de la SNCF propose jusqu’à 1900 euros d’indemnités pour les cheminots mobilisés pendant les Jeux, Pierre de Baudouin, France 3 Paris Île-de-France, 23/05/2024 ↩︎
  31. Week-end noir à Orly du fait d’une nouvelle grève de contrôleurs aériens, Bruno Trévidic, Les Échos, 24/05/2024 ↩︎
  32. La Chapelle-Saint-Luc : mouvement de grève ce samedi matin à Bricorama, L’Est éclair, 25/04/2024 ↩︎
  33. En grève, les agents de tri d’Amazon réclament de meilleures conditions de travail , Louise de Maisonneuve, Le Dauphiné Libéré, 22/05/2024 ↩︎
  34. Des salariés de Naval Group en grève pour défendre leur accord d’entreprise, Le marin, 24/05/2024 ↩︎
  35. La grève dans l’audiovisuel public pourrait être massive, Aude Dassonville, Le Monde, 22/05/2024 ↩︎
  36. À Calais, un mouvement de grève est en cours à Catensys, Édouard Odièvre, Nord Littoral, Édouard Odièvre ↩︎
  37. Berry : la nouvelle convention de la métallurgie ne convainc pas partout, Michel Benoît, France Bleu Berry, 04/01/2024 ↩︎
  38. Ogeu : un mouvement de grève au sein de l’usine PCC, La république des Pyrénées, 14/05/2024 ↩︎
  39. Beauvais. En grève, des salariés de Gima protestent contre des possibles licenciements, Florent Regnault, 25/04/2024 ↩︎
  40. Grève en cours chez Clarebout à Bourbourg-Saint-Georges-sur-l’Aa, Alice Marot, France Bleu Nord, 20/05/2024 ↩︎
  41. Sophie Binet “Face à l’extrême-droite, il est minuit moins le quart”, À l’air libre, Mediapart, 17/05/2024 ↩︎
  42. Résolution “Pour une alternative démocratique, sociale et écologique”, 92e congrès national de la LDH, Bordeaux, 20/05/2024 ↩︎
  43. À la NUPES, tout le monde veut un “acte II” mais personne n’est d’accord, Romain Herreros, Le HuffPost, 04/04/2023 ↩︎

Image d’illustration : « European Union Flag » sur rawpixel, Domaine public (CC0 1.0)


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