La situation politique de la France avant les élections européennes


Par Hugo P.

Version traduite et augmentée d’une note d’analyse publiée le 13 mai 2024 par Transform! Europe, dans le cadre de l’observatoire européen de la gauche. Les notes concernant les autres pays européens sont disponibles ici (en anglais) ainsi que sur cette carte interactive.

Le lendemain des élections de 2022

La situation politique française est très volatile depuis les élections législatives de juin 2022, qui ont vu l’élection d’une Assemblée Nationale (la chambre basse) où aucun parti ou coalition n’est majoritaire. À l’issue du second tour de l’élection, la coalition libérale, Ensemble/Renaissance, qui est aussi le parti du président de la République Emmanuel Macron, obtenait 246 sièges (25,80% des voix au premier tour).

La coalition de gauche, la NUPES, obtenait 142 sièges (26,16% des voix au premier tour). Le parti d’extrême-droite principal, le Rassemblement National, obtenait 89 sièges (18,68% des voix au premier tour). Et LR, le parti de droite traditionnel, obtenait 64 sièges (11,30% des voix au premier tour). En plus des groupes correspondant à ces partis et coalitions, un groupe d’indépendants (LIOT) regroupe 22 députés, et les députés non-inscrits sont 7. Le nouveau parti d’extrême-droite Reconquête, plus furieusement libéral que le RN, n’a pas réussi à obtenir de sièges (4,25% des voix au premier tour), de même que les partis trotskistes traditionnels LO et NPA.

Le Sénat (la chambre haute), élu par les collectivités territoriales et disposant d’un poids législatif moindre, restait sous le contrôle de la droite LR.

Cette situation est le fruit de l’effondrement du PS, survenu en 2017, après que les gouvernements socialistes désignés par François Hollande aient repris à leur compte les politiques néolibérales et autoritaires de la droite. Emmanuel Macron est lui-même un ancien ministre du gouvernement socialiste. Au fil du temps, sa coalition a agrégé des personnalités issues du PS et d’autres de LR, ce qui a également dévitalisé la droite traditionnelle. Dans le même temps, l’électorat plus à gauche se tournait vers Jean-Luc Mélenchon. LFI, le parti de ce dernier, se situe à l’intersection de la tradition trotskiste1 et de la tradition socialiste2, alliant paradoxalement l’intransigeance de la première et le réformisme de la seconde.

C’est aussi depuis cette époque que l’extrême-droite connaît une progression linéaire, alimentée par les défaites du mouvement social et par la campagne de presse permanente du groupe Bolloré3. Ainsi, de 2017 à 2022, le RN a amélioré son score aux élections présidentielles de plus de 10 points.

Peu avant l’élection législative, en effet, l’élection du président de la république voyait la victoire d’Emmanuel Macron (27,84% des voix au premier tour et 58,55% au second) contre la candidate d’extrême-droite Marine Le Pen (23,15% et 41,45% au second), le candidat de gauche radicale Jean-Luc Mélenchon étant arrivé troisième (21,95% au premier tour).

La base sociale de ces trois principales forces se répartit comme suit4 :

  • Macron et les libéraux ont le soutien des populations aisées et des métropoles.
  • Mélenchon et la gauche ont le soutien des jeunes et des travailleurs issus des grands ensembles de banlieue.
  • Le Pen et l’extrême-droite ont le soutien des petits propriétaires et des travailleurs issus des périphéries désindustrialisées.

La coalition de gauche, la NUPES, s’est construite au lendemain de l’élection présidentielle de 20225. LFI y occupe la place centrale et a agrégé autour d’elle les partis qui avaient réalisé des scores plus modestes :

  • Le PS, qui oscille depuis 2017 entre valeurs sociales et tentations libérales. Les proches de François Hollande, l’ancien président de la République, pèsent de tout leur poids pour séparer le PS de LFI.
  • Le parti écologiste (EELV), qui est séparé entre une aile radicale et une aile libérale souvent en conflit.
  • Le Parti Communiste Français (PCF), qui était historiquement le principal parti de gauche radicale en France, mais a entamé depuis 2018 une évolution vers des positions bien plus modérées. Hors NUPES, ses principaux partenaires sont désormais de petits partis de centre-gauche.

Il faut ajouter les trotskistes du POI6, qui sont intégrés dans l’organisation de LFI et ont obtenu un siège de député7.

Dès sa création, la NUPES contenait une contradiction importante : LFI, qui en assurait le leadership, est le principal parti de gauche au niveau national, mais pas au niveau local. Par conséquent, les autres partis se sont sentis mal représentés. Une fois passées les élections législatives, leurs directions ont donc essayé de faire sans la NUPES, comme l’ont illustré les élections sénatoriales du 24 septembre 20238.

Le bilan d’une demi-mandature

Le gouvernement désigné par Emmanuel Macron gouverne donc sans majorité absolue depuis l’été 2022. Cependant, au printemps et à l’été 2023, il s’est rapproché de la droite LR, qui lui a permis de fonctionner plus confortablement.

Macron cherchait alors à repousser l’âge légal de départ à la retraite à 64 ans. Face à cette réforme très impopulaire, un mouvement social important, porté par l’unité syndicale et par le succès électoral de la NUPES, dura tout au long de l’hiver et du printemps. Bien que la grève ait été moindre qu’en 2019, plusieurs journées de manifestations ont dépassé le million de participants9. En particulier, les zones industrielles des petites villes ont connu une agitation inédite depuis longtemps10, réactivant les réseaux formés lors du mouvement des Gilets Jaunes.

Consciente que la loi ne pouvait pas rassembler une majorité à l’Assemblée Nationale, la première ministre a activé l’article 49-3 de la Constitution. Ce dernier permet de promulguer une loi sans vote, mais autorise l’opposition à déposer une motion de censure. Le succès d’une telle motion requiert que la majorité des députés se prononcent en sa faveur ; ne pas voter la motion revient donc à voter contre. Ainsi, il a manqué 9 voix à la motion de censure du 19 mars 2023 pour renverser le gouvernement. Le pouvoir a sérieusement tangué durant quelques semaines, mais le soutien de la plupart des députés LR, en plus de celui du Sénat, l’a finalement sauvé11.

Dans la foulée du mouvement contre la réforme des retraites, l’alliance du gouvernement et de la droite s’est resserrée à l’occasion :

  • De la répression des mouvements écologistes radicaux qui sabotaient les “mégabassines” drainant toute l’eau d’un territoire au profit de gros agriculteurs12.
  • Des émeutes consécutives au meurtre de Nahel Merzouk par un policier, qui ont vu une répression féroce13 et le déploiement de moyens militaires dans les villes populaires.

Au terme de cette séquence, le mouvement social et la gauche ont connu un important recul. La popularité de l’extrême-droite a progressé dans les intentions de vote, prospérant sur la déception, la démobilisation et l’amertume14. La NUPES a commencé à se fissurer15 : dans la mesure où la pression populaire avait contraint les partis à nouer puis à maintenir l’alliance, son recul leur permettait de reprendre de la distance. La coalition existait encore, mais les élections sénatoriales évoquées plus haut ont matérialisé la crise.

Dans le même temps, la droitisation du gouvernement se poursuivait. Elle aboutit, au mois de décembre, à l’adoption d’une nouvelle loi restreignant l’immigration (malgré des régularisations dans les “métiers en tension”) et instaurant des droits sociaux différents pour les résidents français et étrangers16. Certaines de ces mesures ont finalement été rejetées par le Conseil Constitutionnel, mais il était inédit que le gouvernement reprenne ces propositions de l’extrême-droite à son compte17. Les éléments les plus centristes de la NUPES avaient pourtant cherché à négocier les premières moutures de cette loi18, car ils croyaient pouvoir infléchir la trajectoire de la majorité présidentielle en renforçant son “aile gauche”… En vain.

Ce processus de droitisation a culminé lors du 7 octobre. Le gouvernement a d’abord cherché à interdire toute manifestation de solidarité avec Gaza19. Une violente campagne transpartisane, appuyée par une partie importante de la presse, a ciblé LFI, coupable de ne pas condamner assez fermement le Hamas. Le prétexte de cette campagne est le fait que Jean-Luc Mélenchon a qualifié l’attaque du Hamas de “crimes de guerre” plutôt que d’ “actes terroristes”20. Le PCF et le PS se sont désolidarisés de LFI et ont utilisé ce prétexte pour quitter la NUPES. De son côté, EELV avait déjà annoncé qu’elle présenterait sa propre liste pour les élections européennes. La NUPES venait d’éclater21. Dans le même temps, LFI était embourbée dans des conflits internes dus à son fonctionnement très vertical22, ce qui a facilité la tâche de ceux qui voulaient mettre fin à l’alliance.

Le remaniement ministériel du 11 janvier 2024 a momentanément interrompu cette fuite en avant vers la droite, en même temps qu’il manifestait l’extrême fragilité du gouvernement, sous les coups d’un vaste mouvement agricole23 et de la grogne des enseignants24. Finalement, à l’approche du scrutin européen, le parti de la majorité présidentielle a adopté une série de mesures symboliques visant à retrouver une image moins droitière, incluant la panthéonisation de la résistance communiste25 et la constitutionnalisation du droit à l’avortement26. Cependant, la deuxième moitié du mois d’avril vit un nouveau coup de braquet à droite, avec l’interdiction d’un nombre croissant de meetings et la convocation judiciaires de responsables politiques et syndicaux pour “apologie du terrorisme” ou soupçons d’antisémitisme27. Certains dirigeants du PS et du PCF28 ont malheureusement participé à cette nouvelle campagne d’intimidation.

Le positionnement européen des différents partis

Le positionnement d’Emmanuel Macron et de son parti est simple : furieusement libéral et atlantiste. Par exemple, malgré la mobilisation des agriculteurs qui a focalisé l’attention de l’opinion publique sur les traités de libre-échange, il n’a pas renoncé à défendre le traité de libre-échange entre l’Union Européenne et le Canada29.

À gauche, la NUPES ayant éclaté, les différents partis de gauche se présentent séparés aux élections européennes. Sur le fond, ils s’accordent sur de nombreux thèmes30, en particulier l’exigence de protection sociale à l’échelle européenne et le refus des dogmes budgétaires européens31. Au plan écologique, ils ont en partage la lutte contre les lobbies et la nécessité d’un “protectionnisme écologique”, notamment au plan agricole, malgré quelques désaccords folkloriques portant par exemple sur l’exploitation d’une mine de lithium dans l’Allier pour “développer les véhicules électriques”32.

En fait, les différences essentielles portent sur les thèmes spécifiquement internationaux.

La première différence significative est donc la guerre à Gaza. D’un côté, LFI accueille sur sa liste Rima Hassan, juriste franco-palestinienne, porte-parole du collectif Action Palestine qui est une cheville ouvrière de la mobilisation en solidarité avec Gaza33. De l’autre, le candidat du PS, Raphaël Glucksmann, marque une distance très nette avec le mouvement de solidarité avec Gaza34 et polémique à ce sujet avec LFI et Rima Hassan. En périphérie du débat, le PCF35 et EELV36 adoptent une position intermédiaire qui peine à convaincre.

Une autre différence visible est la guerre en Ukraine, soulignée par le vote du 12 mars 2024 au sujet de l’envoi d’armes à l’Ukraine et du soutien à la politique de l’OTAN37. L’histoire personnelle de Raphaël Glucksmann, le candidat très libéral du PS, se confond avec la politique orientale de l’Union Européenne : de 2009 à 2012, il fut conseiller du président géorgien Saakachvili, chargé de coordonner les réformes néo-libérales préparatoire à l’accord d’association Géorgie-UE38. Face au mouvement de protestation qui vise le gouvernement, il quitte le pays pour l’Ukraine en 2012, où il participe au mouvement Euromaïdan de 2013, puis à la recomposition politique qui lui succède39. C’est donc sans surprise qu’il soutient la politique gouvernementale en Ukraine. La candidate écologiste, si elle n’a pas le passif de Glucksmann, tient au sujet de l’Ukraine une position voisine40. Quant au PCF et à LFI, ils ont initialement soutenu des résolutions appuyant la politique de l’OTAN en Ukraine. Après avoir tenu cette position le 1er mars 2022 au Parlement Européen41, LFI a retiré son soutien le 30 novembre 202242 à l’Assemblée Nationale, et le PCF a également fini par le faire le 12 mars 202443.

La dernière fracture significative est la question européenne elle-même, puisque le PS et EELV, de tradition plus libérale, sont historiquement favorables à une intégration européenne accrue, ce qui n’est pas le cas du PCF et de LFI44. Ceci étant dit, les positions d’EELV et du PS ne sont pas équivalentes : EELV est bien plus impliquée dans la lutte contre les traités de libre-échange. Le PCF et LFI en font également un axe central de leur intervention européenne45, avec  pour le candidat du PCF une approche plus souverainiste46 et parfois même nationaliste, comme lorsqu’il prend le parti de l’État français contre les émeutiers indépendantistes kanaks47.

Sur ces trois enjeux (Gaza, l’Ukraine et l’Europe), l’extrême-droite tient une position :

  • pro-israélienne, afin d’apparaître comme un parti respectable, fiable au plan international et délesté de son histoire antisémite au plan intérieur48.
  • pro-russe, par adhésion à la politique menée par Poutine en Russie, qui s’exprime de manière moins marquée depuis l’invasion de l’Ukraine49.
  • favorable au protectionnisme, mais plus à la sortie de l’UE ou de l’euro, car estimant que les droites radicales sont politiquement en position de force dans l’Union Européenne50.

L’essentiel de l’intervention de l’extrême-droite, cependant, porte sur le thème migratoire : alors que le parti d’Emmanuel Macron défend le statu quo, le RN veut durcir la lutte contre l’immigration illégale, réduire l’immigration légale et retirer des droits à ceux qui en bénéficient. Les différents partis de gauche, quant à eux, défendent le développement de nouvelles voies légales pour l’immigration et la régularisation des sans-papiers (suivant des critères variables).

Les intentions de vote

En France, comme l’élection de 2019 a de nouveau permis de le mesurer51, les classes populaires participent peu à l’élection européenne, d’autant moins dans le contexte de démobilisation que nous traversons actuellement52. De fait, les catégories de population plus aisées dominent donc le scrutin.

Ce fait permet habituellement aux courants libéraux de réaliser les meilleurs scores à gauche ; et en effet, les sondages annoncent le PS en tête de la gauche, avec 12%, devant la candidate LFI à 8%, la candidate écologiste à 6,5%, et le candidat PCF à 2,5%53.

L’extrême-droite, quant à elle, se place largement en tête (31,5% pour le RN et 6,5% pour Reconquête), loin devant le parti d’Emmanuel Macron (18,5%) et la droite LR (8,5%), ce qui signale un durcissement à droite des catégories supérieures54.


  1.  Trotskisme : histoires secrètes, de Lambert à Mélenchon, Laurent Mauduit et Denis Sieffert ↩︎
  2.  La France insoumise est-elle vraiment un parti d’extrême-gauche?, Emma Poesy, Le Nouvel Obs, 23/06/2022 ↩︎
  3.  Haine et désinformation : CNews vue de l’intérieur (série), La rédaction de Mediapart, Mediapart ↩︎
  4.  La France d’après. Tableau politique, Jérôme Fourquet ↩︎
  5.  Signification, origine, programme… C’est quoi la NUPES ?, Le Figaro, 09/06/2022 ↩︎
  6.  Avec la NUPES, les liens se resserrent entre les trotskistes lambertistes et Jean-Luc Mélenchon, Abel Mestre et Julie Carriat, 27/05/2022, Le Monde ↩︎
  7.  Seine-Saint-Denis : Jérôme Legavre, un trotskiste du POI au côté des Insoumis à l’Assemblée Nationale, Octave Odola, Le Parisien, 23/06/2022 ↩︎
  8.  LFI proteste contre un “enterrement” de la NUPES pour les élections sénatoriales, Raphaël Proust, L’Opinion, 06/07/2023 ↩︎
  9.  Manifestations contre la réforme des retraites : visualisez les chiffres de la mobilisation nationale par rapport aux précédents mouvements, Matthieu Lehot-Couette, France Info, 01/05/2023 ↩︎
  10.  Retraites : vent de colère dans les petites villes, Jean-Baptiste Forray, La gazette des communes, 06/02/2023 ↩︎
  11.  Motion de censure : député par député, qui a voté quoi ?, France Inter, 20/03/2023 ↩︎
  12.  Contre les mégabassines, une mobilisation massive et fortement réprimée, Laury-Anne Cholez et Charlie Delboy, Reporterre, 22/03/2023 ↩︎
  13.  L’effroyable bilan provisoire des violences policières après la mort de Nahel, Antton Rouget, Mediapart, 02/08/2023 ↩︎
  14.  Après la réforme des retraites, le RN vraiment aux portes du pouvoir ?, Alexandre Sulzer, Le Parisien, 01/04/2023 ↩︎
  15.  NUPES: ces 5 moments qui ont conduit à l’explosion de la coalition, Paul Turban, Les Échos, le 19/10/2023 ↩︎
  16.  Loi immigration : ce que contient le texte adopté par le Parlement, Dimitri Vernet avec AFP, Europe 1, 20/12/2023 ↩︎
  17.  Loi immigration : Marine Le Pen revendique une “victoire idéologique”, Jacques Paugam, Les Échos, 19/12/2023 ↩︎
  18.  Analyse, Travailleurs sans-papiers : un appel uni et unique pour la régularisation, Jean-Baptiste Daoulas et Laure Equy, Libération, 11/09/2023 ↩︎
  19.  Interdiction de manifestations pro-Palestine : à quoi joue Darmanin ?, Lola Ruscio, L’Humanité, 17/10/2023 ↩︎
  20.  Jean-Luc Mélenchon (LFI) sur l’attaque du Hamas : « Si nous acceptions de caractériser comme terroriste une action de guerre, nous la soustrairions au droit international », chaîne DailyMotion de BFMTV ↩︎
  21.  “Il n’y a plus de NUPES” : Jean-Luc Mélenchon constate la fin de l’alliance de gauche, L’Opinion, 01/12/2023 ↩︎
  22.  LFI : Autain et Ruffin critiquent «repli» et «rétrécissement» à la tête du parti, Le Parisien, 12/12/2023 ↩︎
  23.  La colère des agriculteurs s’intensifie dans l’Union européenne, Hugo Palacin, Toute l’Europe, 22/01/2024 ↩︎
  24.  Amélie Oudéa-Castéra face à sa première grève d’enseignants, Sylvie Lecherbonnier, Le Monde, 01/02/2024 ↩︎
  25.  Panthéonisation du résistant communiste Missak Manouchian : “Vous entrez ici en soldat avec vos camarades”, salue Emmanuel Macron, François Vignal, 21/02/2024, Public Sénat ↩︎
  26.  Avec la constitutionnalisation de l’IVG, Emmanuel Macron espère convaincre de son féminisme, Claire Gatinois, 05/03/2024 ↩︎
  27.  Mathilde Panot à son tour convoquée par la police pour “apologie du terrorisme”, Léo Mouren, TV5 Monde, 23/04/2024 ↩︎
  28.  Léon Deffontaines invité du Grand Jury RTL Le Figaro Paris Première, 12/05/2024 ↩︎
  29.  Emmanuel Macron défend le CETA après son rejet par le Sénat Français, Challenges, AFP, 02/03/2024 ↩︎
  30.  L’union fait la force ? Une analyse des perspectives pour la gauche française et la NUPES aux élections européennes de 2024, Laura Chazel, Rosa Luxemburg Stiftung, 13/06/2023 ↩︎
  31.  Decision to enter into interinstitutional negotiations Effective coordination of economic policies and multilateral budgetary surveillance, European Parliament, 29/01/2024 ↩︎
  32.  Léon Deffontaines : “face à l’impératif écologique, il faut produire plus en France”, Cyprien Caddeo et Diego Chauvet, L’Humanité, 10/04/2024 ↩︎
  33.  Liste LFI aux élections européennes : qui est Rima Hassan, la militante anti-Israël qui fait polémique ?, Cy. B., La Dépêche, 09/03/2024 ↩︎
  34.  Blocage de Sciences Po Paris : Raphaël Glucksmann et Olivier Faure ne sont pas d’accord sur l’évacuation, Romain Herreros, Le Huffington Post, 26/04/2024 ↩︎
  35.  “Désengagement”, “abandon”, “flottement” : le PCF se fracture sur la cause palestinienne, Mathieu Dejean, 11/04/2024 ↩︎
  36.  Européennes : les écologistes ont tenté de débaucher Rima Hassan, Chez Pol, Libération, 19/03/2024 ↩︎
  37.  Scrutin public n°3461 sur la déclaration du Gouvernement relative au débat sur l’accord de sécurité franco-ukrainien et la situation en Ukraine ↩︎
  38.  Raphaël Glucksmann, nouvel enfant prodige de la bourgeoisie de gauche, David Fontano, LVSL, 30/01/2024 ↩︎
  39.  International : au coeur de la nouvelle Ukraine, Lucas Bretonnier, 04/04/2024, Le Parisien ↩︎
  40.  “Xénophobie”, “fanatisme” : un duel musclé entre Maréchal et Toussaint à deux mois des européennes, BFMTV, 07/04/2923 ↩︎
  41.  Russian agression against Ukraine, European Parliament, 01/03/2022 ↩︎
  42.  Scrutin public n°652 sur la proposition de résolution affirmant le soutien de l’Assemblée nationale à l’Ukraine et condamnant la guerre menée par la Fédération de Russie ↩︎
  43.  Voir plus haut. ↩︎
  44.  Programme commun de la NUPES : accord sur le social et la 6e République, dissensions sur l’Europe, Basta Media, le 26 mai 2022 ↩︎
  45.  Élections européennes : extrême-droite, droite, gauche… Qui vote quoi au parlement européen ?, Diego Chauvet, L’Humanité, 29/03/2024 ↩︎
  46.  Léon Deffontaines, le jeune communiste qui veut incarner la gauche des territoires, Richard Flurin, Le Figaro, 11/04/2024 ↩︎
  47.  Dimanche en politique, France 3, 19/05/2024 ↩︎
  48.  Antisémitisme. L’extrême droite blanchie par son soutien à Israël, Alain Gresh et Sarra Grira, Orient XXI, 19/12/2023 ↩︎
  49.  Quels sont les liens de Marine Le Pen avec la Russie de Vladimir Poutine ?, Romain Geoffroy et Maxime Vaudano, Le Monde, 20/04/2022 ↩︎
  50.  Européennes : Jordan Bardella pointe “le grand effacement de la France” provoqué par l’UE et Macron, Europe 1, 03/03/2024 ↩︎
  51.  Européennes 2019 : profil des électeurs et clés du scrutin, Ifop, 27/05/2019 ↩︎
  52.  Euro-rolling IFOP – Fiducial 2024, 10 avril 2024 ↩︎
  53.  Ibid. ↩︎
  54.  Ibid. ↩︎

Image d’illustration : « Drapeaux Français puis Européen au consulat de France, Londres. » le 28 février 2008 par ZeroTwoZero (CC BY-SA 2.0)


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